Changer de métier n’est jamais une décision prise à la légère, surtout lorsqu’il s’agit d’un secteur aussi technique que l’informatique. Vous vous posez peut-être la question suivante : combien gagne un technicien supérieur systèmes et réseaux après une formation de reconversion ? La réponse dépend de plusieurs éléments que vous devez connaître avant de vous lancer. Il est essentiel d’avoir une idée précise de ce que vous pouvez toucher, aussi bien au démarrage qu’au fil de votre évolution.
Le titre professionnel de technicien supérieur systèmes et réseaux, proposé par des centres comme GEFOR, permet d’accéder à un métier stable, valorisé, et bien rémunéré, avec des perspectives d’évolution concrètes. Cet article a pour objectif de vous éclairer sur les rémunérations constatées en France, les facteurs qui influencent le salaire, et les leviers pour progresser rapidement. Si vous êtes en reconversion, ces informations vous seront utiles pour bâtir votre projet avec lucidité.
Sommaire
Salaire moyen d’un technicien supérieur systèmes et réseaux en France
Une rémunération qui reste compétitive dans le secteur IT
En moyenne, un technicien supérieur systèmes et réseaux perçoit entre 29 000 et 35 000 € brut par an en France. Cette fourchette reste stable depuis plusieurs années et positionne ce poste comme l’un des plus accessibles dans les métiers de l’informatique. La rémunération peut même grimper rapidement en fonction du lieu d’exercice, des responsabilités confiées et des compétences techniques acquises.
Les plateformes d’emploi comme Indeed ou Glassdoor affichent des données qui confirment cette tendance : un technicien débute autour de 2 100 € brut mensuel, et peut atteindre 2 900 € ou plus après quelques années. Il ne s’agit pas de promesses théoriques, mais bien de chiffres tirés d’offres réelles et de témoignages de professionnels en activité.
Disparités selon les villes et les régions
Le lieu de travail influence fortement le niveau de rémunération. En région parisienne, les salaires sont généralement plus élevés que dans les autres zones. À Paris, un technicien junior peut gagner entre 2 400 et 2 800 € brut, tandis qu’en région, la rémunération tourne plutôt autour de 2 000 à 2 300 € en début de carrière. La demande étant plus forte en Île-de-France, les entreprises sont prêtes à proposer des conditions plus attractives pour conserver leurs talents.
Dans certaines villes comme Lyon, Marseille, Toulouse ou Bordeaux, les écarts sont moins prononcés mais restent visibles. Le coût de la vie étant plus bas qu’en région parisienne, les salaires s’alignent en conséquence, tout en restant décents pour débuter dans le métier.
Poids de l’expérience et du profil technique
Au-delà de la géographie, l’expérience et les compétences techniques font une vraie différence. Un technicien fraîchement formé commence autour de 25 000 à 30 000 €, mais après deux ou trois années en poste, il peut espérer atteindre ou dépasser les 35 000 € brut annuels. Certains profils bien outillés (certifiés Cisco, Microsoft, Linux) obtiennent des offres plus élevées dès leur première embauche, surtout s’ils postulent dans des environnements exigeants comme les grandes entreprises ou les ESN.
Impact de l’expérience sur la progression salariale
Début de carrière : démarrer dans les bonnes conditions
En sortie de formation, un jeune diplômé ou une personne récemment reconvertie démarre avec un salaire brut mensuel compris entre 1 900 et 2 300 €. Cette fourchette dépend de la taille de l’entreprise, de sa localisation, mais aussi de votre aisance technique. Certains stagiaires ayant effectué leur formation dans un centre reconnu comme GEFOR se voient proposer un contrat en CDI directement à l’issue de leur stage, avec un salaire proche des 2 500 € brut mensuel, en particulier dans les entreprises du secteur numérique ou les SSII.
Dès cette première étape, vous pouvez poser les bases de votre futur niveau de rémunération. Le choix de l’entreprise, la nature des missions confiées et votre capacité à démontrer vos compétences dès les premiers mois sont décisifs.
Après deux à cinq ans : reconnaissance et responsabilités
Dès que vous justifiez de deux à cinq ans d’expérience, les opportunités se multiplient. Votre quotidien change : vous gérez des incidents complexes, vous encadrez parfois des alternants ou des juniors, et vous êtes sollicité sur des projets de plus grande ampleur. Cette montée en compétences est naturellement accompagnée par une revalorisation salariale.
En province, les techniciens expérimentés touchent entre 33 000 et 38 000 € brut par an, tandis qu’en Île-de-France, la rémunération peut facilement dépasser 40 000 € pour un profil proactif. À ce stade, ceux qui investissent dans des certifications spécifiques (Cisco CCNA, Microsoft Azure, Linux RedHat) se distinguent clairement des autres et négocient plus facilement leur salaire.
Après cinq ans : les portes de l’encadrement et du freelance
Avec une solide expérience, vous devenez un acteur central de la gestion des infrastructures informatiques. Vous pouvez évoluer vers un poste d’administrateur systèmes, ingénieur réseaux, ou encore consultant indépendant. Les rémunérations franchissent alors un nouveau cap : 45 000 à 55 000 € brut ne sont pas rares, surtout dans des contextes complexes où la responsabilité technique est forte.
Certains choisissent aussi de se lancer en tant que freelance. Dans ce cas, le taux journalier moyen (TJM) pour un technicien expérimenté varie entre 300 et 450 €. En travaillant sur des missions longues, vous pouvez atteindre des revenus bien supérieurs au salariat, à condition d’assumer les contraintes administratives de l’indépendance.
Ce qui fait vraiment varier le salaire
Le rôle déterminant de la formation suivie
Tous les parcours de formation ne se valent pas. Certains cursus manquent de pratique ou ne correspondent pas aux attentes du marché. À l’inverse, des organismes comme GEFOR proposent une formation pragmatique, professionnalisante, avec des blocs de compétences bien structurés. Cela permet aux recruteurs d’avoir une lecture claire du niveau de l’apprenant et d’être plus enclins à offrir un salaire attractif dès l’embauche.
Le programme de GEFOR met l’accent sur des compétences directement mobilisables : gestion des serveurs, déploiement d’infrastructures, virtualisation, sécurité réseau, diagnostic et maintenance. En plus, les périodes en entreprise permettent d’enrichir votre profil et de prouver votre sérieux dès la formation.
Influence des certifications et compétences complémentaires
Dans le domaine de l’informatique, les certifications sont des atouts redoutables. Elles rassurent l’employeur, valorisent votre profil, et permettent souvent de négocier une rémunération supérieure à celle d’un candidat qui n’en possède pas.
Les certifications les plus appréciées sont :
- Cisco CCNA
- Microsoft MCSA / Azure
- CompTIA
- Linux RedHat
Ces titres permettent d’afficher une maîtrise technique reconnue et d’entrer dans la cour des professionnels bien rémunérés. Ils sont d’ailleurs souvent exigés pour accéder à des postes plus stratégiques, voire dans certaines ESN.
Type d’entreprise et secteur d’activité
Un technicien en collectivité territoriale, dans un hôpital ou dans une structure publique gagne souvent un peu moins qu’un confrère dans le privé. En revanche, la stabilité de l’emploi et certains avantages sociaux compensent ces écarts. Dans le secteur privé, les entreprises du numérique, les sociétés de services ou les grands groupes paient davantage, mais attendent aussi plus de disponibilité et de réactivité.
Il est donc utile d’identifier le secteur qui vous correspond : sécurité de l’emploi ou progression rapide, salariat ou missions en freelance, entreprise locale ou groupe international. Tous ces choix auront un impact sur votre fiche de paie.
En résumé : que pouvez-vous gagner ?
| Expérience | Salaire annuel brut estimé |
| Débutant (après formation) | 24 500 – 31 500 € |
| Quelques années d’expérience | 32 000 – 40 000 € |
| Confirmé / senior | 40 000 € + (jusqu’à 45 000–50 000 €) |
| Administrateur / responsable | 36 000–50 000 € |
| Freelance confirmé | 500–1 000 € par semaine |
Pourquoi choisir la formation GEFOR pour se lancer ?
Se reconvertir demande de la méthode. Il ne suffit pas d’aimer l’informatique, il faut acquérir les bons réflexes, les savoir-faire techniques et une compréhension claire des environnements professionnels. La formation proposée par GEFOR répond à ce besoin.
Voici ce qu’elle offre :
- Titre professionnel reconnu par l’État (niveau bac +2) ;
- Programme concret, orienté métier ;
- Interventions de formateurs expérimentés ;
- Accès possible au financement CPF ou Pôle Emploi ;
- Sessions courtes, intensives et régulières.
Dès la fin du parcours, vous êtes prêt à intégrer une entreprise. Et surtout, vous avez les bases solides pour évoluer dans un domaine qui ne connaît pas la crise. En quelques années, vous pouvez passer de 25 000 à plus de 40 000 € sans changer de secteur.
Conseils pour faire monter votre salaire
- Choisir une formation certifiante reconnue : privilégiez les établissements comme GEFOR.
- Valider des certifications techniques (Cisco, Microsoft, Linux).
- Effectuer un stage / alternance pendant la formation pour gagner en assurance.
- Chercher un emploi en région parisienne ou dans une grande ville.
- Diversifier vos compétences : virtualisation, sécurité, cloud.
- Évaluer l’intérêt d’une évolution : administrateur, responsable réseau, freelance.
Conclusion
Se reconvertir dans l’informatique, en particulier en tant que technicien supérieur systèmes et réseaux, peut transformer votre vie professionnelle. Vous entrez dans un domaine stable, dynamique, avec un vrai potentiel de progression. Le salaire au démarrage est raisonnable, et les perspectives à moyen terme sont encourageantes, surtout si vous choisissez une formation sérieuse comme celle de GEFOR.
Vous avez désormais tous les éléments pour prendre une décision éclairée. Si votre objectif est d’intégrer un secteur solide, bien rémunéré et ouvert aux profils motivés, la voie des systèmes et réseaux mérite toute votre attention.
FAQ – Métier de Technicien Systèmes et Réseaux
Quel est le salaire moyen d’un technicien systèmes et réseaux débutant ?
Un technicien en début de carrière touche en général entre 25 000 et 30 000 € brut par an, soit environ 2 100 à 2 500 € brut par mois. Cette rémunération peut varier selon la ville, la taille de l’entreprise et la formation suivie. En Île-de-France, les salaires de démarrage sont souvent un peu plus élevés que dans d’autres régions.
Est-ce qu’une formation courte suffit pour accéder à ce métier ?
Oui, une formation certifiante de niveau bac +2 comme le Titre professionnel Technicien supérieur systèmes et réseaux suffit pour accéder au métier. L’essentiel est que la formation soit reconnue par l’État, axée sur la pratique, et qu’elle prépare réellement aux besoins du terrain. Des centres comme GEFOR proposent des parcours adaptés aux adultes en reconversion.
Peut-on évoluer rapidement après quelques années d’expérience ?
Oui. Après deux à cinq ans d’expérience, un technicien peut devenir administrateur systèmes, technicien référent, voire accéder à des fonctions de consultant ou chef d’équipe. Ces postes sont mieux rémunérés et offrent plus d’autonomie. Une évolution est également possible vers le freelance, avec des revenus qui peuvent dépasser 45 000 € brut annuel.
Les certifications techniques font-elles vraiment la différence ?
Absolument. Des certifications comme Cisco CCNA, Microsoft Azure, ou Linux RedHat sont très recherchées. Elles permettent de valoriser vos compétences techniques et de négocier un meilleur salaire. De nombreux employeurs les considèrent comme un critère de sélection, surtout pour les postes en ESN ou dans les grandes entreprises.
Le métier est-il accessible aux personnes sans bac ?
Oui, ce métier reste accessible aux personnes sans le bac, à condition de suivre une formation professionnelle reconnue. Le titre professionnel délivré par des organismes comme GEFOR est accessible sans baccalauréat et offre une qualification solide. La motivation, la rigueur et la capacité à apprendre sont des critères aussi importants que le niveau d’études.
